Publié le 20/07/2012 à 0925 , mis à jour à 1829 Souvent synonymes de trou fétide au fond du jardin ou d'invention de baba-cool, les toilettes sèches - sans chasse d'eau - ont pourtant conquis les festivals de l'été, où le public les a adoptées sans trop rechigner, contribuant à briser peu à peu les tabous. Leur présence dans de nombreux festivals - une spécificité française - "est un vecteur extrêmement efficace" de sensibilisation à ces toilettes écologiques, se félicite Benjamin Berne, chef de projet à l'association Toilettes du Monde. Non-pollution de l'eau par les matières fécales, économies d'eau potable et constitution d'un compost de qualité à partir des déjections sont les principaux atouts de ces toilettes - par ailleurs silencieuses et inodores - mis en avant par leurs le festival breton des Vieilles Charrues, fréquenté quotidiennement par personnes en cette fin juillet, est ainsi passé de 10 cabines en 2005 à 120 en choix qui ravit son directeur, Loïck Royant "il y a une vraie adhésion" du public, après une première année en demi-teinte "où les gens pensaient qu'on retournait aux toilettes de grand-mère au fond du jardin".Elles "ne sentent rien, contrairement aux toilettes chimiques", relève M. économies d'eau, le choix s'avère intéressant "au grand minimum 200 m3 d'eau économisée", estime Quentin Sibérit, attaché de production "développement durable" des Vieilles Charrues. Soit environ la consommation moyenne annuelle d'une famille de quatre les 120 cabines du festival, 90 sont louées à un prestataire extérieur. Une activité quasiment inexistante il y a cinq ans mais qui connaît désormais "un développement important" même si "le marché reste encore limité", affirme Toilettes du Monde. En France, où " à foyers sont équipés" de toilettes sèches, l'association a recensé "une centaine de structures spécialisées" aux noms évocateurs la Foire du Trône, Les copeaux d'abord, Libertamer...Louche de sciureL'activité "monte petit à petit", confirme Fabien Lucas, responsable des "Fabulous Toilettes" à Saint-Nazaire. "Des particuliers se rendent compte qu'il ne s'agit pas d'une invention farfelue réservée aux babas cool", explique-t-il. "Ils voient le côté écolo mais aussi pratique il n'y a pas besoin de raccordement au réseau d'assainissement. Donc, on fait des économies sur l'installation de plomberie, et sur l'eau potable", avec des toilettes classiques, "pour un tout petit caca, on va engendrer une pollution énorme en termes de nitrates et de phosphore, alors qu'on peut le composter et éviter d'utiliser des engrais coûteux et polluants. Mais on préfère appuyer sur le bouton...", si l'utilisation des toilettes sèches est simple - il suffit de mettre du papier hygiénique dans la cuvette, ouverte sur un seau en inox, et de couvrir le tout d'une louche de sciure pour anéantir les odeurs - leur entretien implique quelques contraintes, reconnaît Estelle Rolland, gérante du bureau d'études quatre personnes, "on vide le seau tous les 3 ou 4 jours dans le compost - où les germes pathogènes sont détruits - avant de le laver à l'eau et au vinaigre blanc", explique-t-elle."Ca prend au maximum 15 minutes, mais il faut être disponible et avoir un jardin", admet-elle, convaincue pourtant que cette alternative à la chasse d'eau représente "une solution d'avenir".Reste que les réticences ont la peau dure il est vrai que "ma belle-soeur +évite+" ce petit coin "elle sait que c'est nous qui vidons le seau", relève Estelle Rolland.
Quevous habitiez en ville ou à la campagne, il y a forcément un modèle qui vous correspond ! Zoom sur ces installations écologiques et économiques qui se déclinent en trois grandes familles : les toilettes sèches à litière, les toilettes sèches à lombricompostage et les toilettes sèches à séparation d’urine.
Siau contraire elle est fine, fragilisée ou bien altérée, la barrière cutanée n’assure plus son rôle de bouclier et la peau se déshydrate. Selon la nature de la barrière cutanée, on fait la différence entre les peaux sèches et les peaux déshydratées : La peau sèche est, au même titre que les peaux dites normales, grasses et
Uneanecdote sourcée à partir de Toilettes sèches a été publiée sur la page d'accueil dans la rubrique Le saviez-vous ? en 2006. Texte de l'anecdote publiée : La toilette sèche est une latrine qui permet de ne pas polluer d' eau et de récupérer les excréments pour en faire du compost et parfois du biogaz.
Lestoilettes à séparation sont des toilettes sèches que l’on peut aussi bien installer dans des logements individuels que collectifs. Ce système se base sur une séparation des selles et des urines. Les selles sont déshydratées à même les toilettes et les urines sont évacuées dans un bac séparé (photographie de gauche) ou avec les eaux grises du logement.
Peaudéshydratée : découvrez la différence avec une peau sèche, comment bien l’hydrater pour dire bye bye à l’inconfort et retrouver une peau éclatante.
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